Arterris veut multiplier les contrats tripartites
Face à la baisse des revenus, des surfaces et des productions de ses adhérents, Arterris cherche à développer des filières via des contrats entre les adhérents, la coopérative et les industriels.
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Comme les autres coopératives, Arterris le sait : pour garantir un revenu à ses adhérents, l’enjeu est désormais de « construire des filières durables ». Autrement dit, comme l’a développé le directeur général Christian Reclus lors de la conférence de presse annuelle du groupe, jeudi 9 février, à Toulouse, de « mettre en place des contrats tripartites entre nos adhérents, notre coopérative et nos clients industriels ».
Avec un engagement, dans la durée, sur le prix d’achat, « qui prenne en compte un cahier des charges et les coûts de revient tout en restant acceptable en termes de prix pour le consommateur ». L’idée est aussi de combattre la déprise agricole car « il n’y aura pas de filière sans producteurs », a souligné le président Jean-François Naudi.
« Les diversifications sont encore possibles »
La coopérative a d’ailleurs déjà signé ces contrats tripartites dans plusieurs productions : blé dur « responsable », blé tendre en agriculture raisonnée, sorgho (par ailleurs moins gourmand en eau), riz, légumes frais, bœuf… Et le directeur en est convaincu : « Les diversifications sont encore possibles. »
Il évoque la potentialité de sourcer davantage l’achat de viande en local, mais aussi des pistes de développements dans les légumes frais, le blé dur, les légumineuses. Côté pois chiche, lentilles et haricots, « nous avons un vrai sujet à travailler pour déconnecter le prix du français du prix du marché mondial. Avec une question : quel est le surplus que le consommateur accepte de payer pour que ce soit produit localement ? »
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